Suivant une affaire révélée par StreetPress et de passage au Tribunal de Boulogne-sur-mer pour le procès de Gaspard Glanz, nous avons rencontré le soutien aux réfugiés qui a été « interdit de parler à tous journalistes » dans le cadre de son contrôle judiciaire. Le Président du Syndicat des Avocats de France cité par StreetPress déclare : « C’est une atteinte à la liberté. On ne peut pas interdire de voir des journalistes comme ça. Il faut qu’il y ait un lien avec les faits reprochés ».
Bien que nous condamnons avec force cette nouvelle (et inédite) forme d’atteinte à la liberté de la Presse, et pour ne pas enfreindre le contrôle judiciaire : il est nécessaire de préciser que cette interview a été réalisée à l’insu de la personne (en caméra cachée) et alors qu’il ne connaissait pas la qualité de journaliste de celui qui pose les questions.